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La santé du chat est un sujet de préoccupation majeur pour tous les propriétaires de félins. Qu’elles soient infectieuses, génétiques ou liées à l’âge, les maladies félines peuvent avoir de lourdes conséquences si elles ne sont pas détectées et traitées à temps. Certaines peuvent être évitées grâce à la vaccination, tandis que d’autres nécessitent un suivi régulier et une prise en charge adaptée.

Quand faut-il vacciner un chat ?

La vaccination du chat débute vers 8 semaines, une fois que le chaton n’est plus protégé par les anticorps maternels. Une seconde injection est effectuée un mois plus tard, puis des rappels annuels sont indispensables selon les recommandations vétérinaires.

Dans notre élevage, nous vaccinons les 2 premières années. Plus tard, en fonction des produits utilisés et de la souche, il est possible d’espacer les rappels tous les 3 ans. 

Par ailleurs, les défenses immunitaires du chat baissent avec l’âge. Ne négligez donc pas ses vaccins même s’il est vieux.

Maladies félines prévenues par la vaccination

1. Le typhus (panleucopénie féline)

Très contagieuse et souvent mortelle, cette maladie virale affecte principalement les jeunes chats. Ce parvovirus provoque une diminution importante du nombre de globules blancs ainsi qu’une diarrhée aigue.
Lorsque la maladie atteint une chatte gestante, elle peut provoquer des malformations irréversibles des chatons.
Le chaton est très abattu, ne mange plus, a de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée et se déshydrate très vite. La vaccination est essentielle.

2. Le coryza

Souvent appelé « rhume du chat », le coryza est causé par plusieurs virus (calicivirus, herpèsvirus). Les symptômes sont pratiquement identiques à une atteinte de l’appareil respiratoire. En conséquence, il entraîne éternuements, fièvre, écoulements nasaux et oculaires. 
Cette maladie féline se traite assez facilement, mais peut se transformer en coryza chronique. L’animal est alors porteur du virus et peut contaminer ses congénères. 

3. La chlamydiose

Cette infection bactérienne se manifeste par une conjonctivite sévère et, parfois, des complications respiratoires. Bien que non mortelle, cette maladie féline reste contagieuse et difficile à éradiquer totalement.Ainsi, votre chat peut sembler guéri mais rester quand même contagieux.

4. La leucose - FeLV

Transmise par contact entre chats, la leucémie féline est causée par un rétrovirus qui se localise dans la moelle osseuse et s’y multiplie. Elle fragilise le système immunitaire et peut engendrer des cancers ou des infections chroniques. Un chat porteur peut rester asymptomatique durant des années.
Souvent, on soupçonne la leucose lorsque le chat guérit difficilement d’une maladie banale malgré les traitements. Précisons également que cette maladie n’est pas contagieuse pour l’homme.

5. La rage

Cette maladie virale, transmissible à l’homme (zoonose), est mortelle à 100 %. Cette infection est due à un rhabdovirus qui se transmet par morsure ou léchage sur une plaie
La vaccination est obligatoire pour voyager, séjourner en pension ou se rendre dans certaines régions.

Maladies félines virales sans vaccin disponible

1. FIV - SIDA du chat

Cette maladie féline est dûe à un rétrovirus qui se transmet principalement par morsure et atteint surtout les adultes. 
Il affaiblit le système immunitaire et peut provoquer fièvre, gingivite, conjonctivite et infections récurrentes. Aucun vaccin n’existe, mais un test sanguin permet de détecter cette maladie féline.

2. PIF - Péritonite Infectieuse Féline

Causée par un coronavirus, la PIF est une maladie féline grave et incurable. Elle se manifeste par une perte de poids, de la fièvre, une apathie et une accumulation de liquide dans l’abdomen (son ventre se gonfle). L’animal meurt en 6 semaines
Le diagnostic repose sur des analyses spécifiques.

Maladies rénales du chat

1. L'Insuffisance Rénale Chronique (IRC)

Fréquente chez les chats âgés, l’IRC se caractérise par une dégradation progressive et irréversible de la fonction rénale. Cette maladie féline se traduit par une soif excessive, des vomissements, une perte d’appétit et une grande fatigue. 
Les reins perdent progressivement leur capacité à filtrer les déchets du sang, entraînant une accumulation de toxines et des déséquilibres électrolytiques. 
Le diagnostic repose sur des tests sanguins et urinaires qui mesurent la fonction rénale, notamment la créatinine et l’urée. Bien qu’incurable, un traitement adapté et une alimentation spécifique permettent de ralentir la progression de la maladie.

2. Polykystose rénale (PKD)

Maladie génétique, la PKD entraîne la formation de kystes dans les reins, plus particulièrement chez les félins âgés. Elle évolue vers l’IRC si elle n’est pas détectée tôt.
Les reins perdent progressivement leur capacité à filtrer les déchets du sang, entraînant une accumulation de toxines et des déséquilibres électrolytiques. Les chats ont davantage soif, perdent du poids, mangent moins et vomissent.
Cette maladie pourrait être due à des infections urinaires chroniques, maladies inflammatoires, ou maladies dentaires sévères.
Le diagnostic repose sur une échographie, des tests sanguins et urinaires qui mesurent la fonction rénale (créatinine et urée). Bien qu’incurable, une gestion adaptée permet de ralentir la progression de la maladie par des régimes alimentaires spécifiques, des médicaments ainsi qu’une hydratation optimisée.

Autres affections félines

1. L'ataxie spinocérébelleuse

Rare mais grave, cette maladie neurologique héréditaire affecte la coordination motrice (en particulier de la démarche), de certains chats Norvégiens.
Elle peut mener à une incapacité progressive à se déplacer normalement.

2. Problèmes dentaires

Les chats peuvent être sujets à des problèmes dentaires tels que la gingivite, la parodontite, et l’accumulation de tartre. Une hygiène dentaire régulière est importante pour prévenir ces affections.

3 . Hyperthyroïdie

Souvent liée à une tumeur bénigne de la thyroïde, cette maladie provoque une perte de poids, une hyperactivité, une augmentation de l’appétit et une soif excessive. Elle touche principalement les chats âgés.

Les maladies génétiques du Norvégien

1. GSD IV (glycogenose de type IV)

Grave maladie génétique, la GSD IV entraîne une défaillance musculaire, des troubles neurologiques et une mort précoce (avant 15 mois).
Il s’agit d’un dysfonctionnement d’une enzyme appelé GBE (Glycogene Branching Enzyme) qui intervient dans le métabolisme du glycogène dans l’organisme. Le chaton ne produit pas suffisament de glucose.
Les éleveurs responsables testent leurs reproducteurs. Le gène étant récessif, un chaton dont les antécédents sont sains sera lui-même indemne de GSD4.

2. PKdef (déficit en pyruvate kinase)

C’est une maladie génétique qui touche de nombreuses races de chats. Cette anomalie métabolique affecte les globules rouges et provoque une anémie chronique. Les signes incluent une grande fatigue, des gencives pâles (voire blanches) et parfois une jaunisse.
La pyruvate kinase, dont l’animal manque, est une enzyme à partir de laquelle les globules rouges vont produire l’énergie qui leur est nécessaire pour fonctionner. Sans énergie, ils meurent et se trouvent en quantité insuffisante dans le sang : c’est l’anémie.
Seul un test génétique permet d’identifier les porteurs de cette maladie génétique.

3. HCM

Maladie héréditaire provoquant un épaississement du muscle cardiaque qui rend le pompage du sang plus difficile. Elle se caractérise par une hypertrophie concentrique de la paroi du ventricule gauche.
Le chat peut décéder brutalement d’un arrêt cardiaque, à n’importe quel âge, sans avoir montré de symptômes particuliers.
Cette maladie cardiaque peut évoluer silencieusement pendant des années. Une échocardiographie régulière est recommandée chez les races prédisposées comme le Norvégien.
Nous testons nos reproducteurs à partir de 18 mois jusqu’à la fin de sa vie.

Les maladies félines

Comment préserver la santé de votre chat

Les maladies du chat sont nombreuses et parfois graves, mais une vigilance quotidienne, des examens réguliers et un suivi vétérinaire rigoureux permettent de détecter rapidement les affections et d’améliorer considérablement la qualité de vie de nos compagnons.

Le chat Norvégien, bien que prédisposé à certaines pathologies génétiques, reste une race robuste lorsqu’il est bien suivi. En prenant soin de sa santé, vous contribuez à lui offrir une vie longue, épanouie… et pleine de ronrons.

Nous vous recommandons de lire également l’article qui traite du sujet de l’alimentation du chat.

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